Paris la tête à l'envers !

Publié le par Laura Beliard

Kapstand. Ce pseudo ne vous dit rien? Et pourtant ce jeune breakdanceur parisien commence à faire parler de lui. Son idée ? Se prendre en photo au quatre coins de Paris devant des célèbres monuments et lieux culturels. Et ce, en mettant à l'honneur la figure en "i". En équilibre sur une main, il pose la tête à l'envers et totalement perpendiculaire au sol. Cette figure, bien connue dans le milieu du hip-hop, est devenue sa signature. Retour sur ce projet photo acrobatique qui séduit les jeunes.

huffingtonpost.fr

L'aventure a commencé il y a sept mois avec une première photo devant la Tour Eiffel. Sur le site lesphotographes.com, il se confie et explique qu'il a commencé à danser le hip-hop à l'âge de 14 ans. "Ce projet était le moyen pour moi de garder un lien avec la culture hip-hop de mon adolescence. Il existe beaucoup de poses ou « freezes » dans le hip-hop, mais j’ai choisi celle-là parce je la trouve particulièrement esthétique et parce qu’elle dégage un sentiment de puissance et de maîtrise". Depuis, il renouvelle l'expérience à raison de deux ou trois clichés par semaine qu'ils publient sur sa page Facebook et son compte Instagram. Plus de 3000 personnes suivent ses publications sur ce dernier réseau social très populaire chez les 16-24 ans (étude Global Web Index). Ses clichés étonnent. Son style original séduit les jeunes. Mais alors pourquoi ne jamais révéler son visage? Pourquoi garder l'anonymat ? Il explique "On ne voit jamais ma tête parce que je veux garder l’anonymat. Et aussi parce que j’ai envie qu’on reconnaisse ma figure plutôt que mon visage. Et puis cela rajoute une petite dose de mystère que j’aime bien". Son identité reste donc secrète pour le moment.

Grâce à ce buzz, ses clichés pourraient bien être exposés dans une galerie. Il en rêve, c'est ce qu'il révèle au Nouvel Observateur. "J'aimerais beaucoup. J'ai d'ailleurs commencé à acheter des cadres pour voir ce que les photos donnent une fois tirées. Cela me permettrait surtout de toucher d'autres personnes. Sur Instagram, je suis suivi par un jeune public. Alors pourquoi pas." En attendant, vous pouvez retrouver les photos de Kapstand sur son compte Instagram et sa page Facebook.

Sources : Melty Buzz, Les PhotographesLe Nouvel ObservateurInfos 75 et Huffing ton post

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Publié dans Street art

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